Raeda Saadeh (1977)
رائدة سعادة
Raeda Saadeh est née à Um El Fahem et a reçu son BFA et son MFA de l’Académie des Arts et du Design de Bezalel à Jérusalem. En 2000, elle est lauréate du premier Prix du Jeune Artiste de l’année organisé par la Fondation A. M.Qattan. Son travail en photographie, en performance et en vidéo a été exposé à l’international en Europe et aux États-Unis. Les expositions récentes incluent Re-Orentations au Parlement européen à Bruxelles (Belgique) ; No Man’s Land au Musée GEMAK à La Haye (Hollande) ; In Transit à la Maison de la culture mondiale à Berlin (Allemagne) ; la Biennale Cuvee au OK Centre à Lens (Autriche) ; l’Infr’action Festival International d’Art Performance à Sète (France), et About Time 2 à Kunstmuseum (Danemark).
One Day, 2013
Dans One Day, Raeda Saadeh s’engage dans la tâche du mythe de Sisyphe et tente de déplacer le mur qui sépare l’Israël de la Palestine. Le titre procure l’espoir que peut-être un jour, cela pourrait être possible.
Penelope, 2010
Publiée par Raeda Saadeh sur Lundi 30 septembre 2013
De la série Fairy Tales, Penelope représente l’héroïne de la mythologie grecque qui, en rêvant, tricote une boule de laine géante, assise sur un champ de ruines à Beit Hanina à Jérusalem. Cette scène anachronique d’une figure mythique dans un contexte contemporain démontre que plus les lieux et les contextes changent, plus la récurrence des conflits et l’injustice demeurent.
Vacuum, 2007
Publiée par Raeda Saadeh sur Mercredi 14 juillet 2010
Dans la photographie Vacuum, l’artiste aspire une montagne désertique entre Jéricho et la Mer Morte. La vanité et l’absurdité du geste, se référant au héros de la mythologie grecque Sisyphe, suggèrent la vie quotidienne en Palestine. À travers la beauté du paysage, l’artiste dramatise la condition de la femme palestinienne souvent bouleversée.
Crossroads, 2003
Publiée par Raeda Saadeh sur Mercredi 14 juillet 2010
L’autoportrait Crossroads montre l’artiste debout sur le pas de sa porte, une valise à ses côtés, le pied coincé dans un cube de béton. La position immobile de celle-ci agit comme un symbole de la force d’occupation.