mona el husseini

Offert aux chorégraphes professionnels issus de la diversité culturelle, cet accompagnement jumelé est offert annuellement en partenariat avec le Conseil des Arts de Montréal, CAM. Le soutien vise à encourager le développement d’un artiste de la danse vivant sur le territoire Montréalais et appuyer les étapes de recherche, création et production. L’artiste sélectionné aura l’opportunité de présenter son travail au MAI dans le cadre de la programmation officielle de la saison 23-24.

Mona El Husseini est une artiste égyptienne basée à Montréal. Elle a complété des études au Cairo Contemporary Dance Center en Égypte, puis étudié le commerce international et la danse contemporaine à l’Université Concordia. Elle enseigne la barre, le pilates et la danse contemporaine à Montréal et à Cairo. Mona travaille actuellement sur un duo mère-fille intitulé Creatrix et Monday or Tuesday, une recherche solo. Son processus de création va au-delà de la danse; elle parcourt les fils tissant l’ensemble de ses différentes pratiques, notamment en arts martiaux, en peinture et en écriture. En démêlant les questions d’identité personnelle et d’héritage, Mona s’intéresse à la façon dont les histoires sont transmises, partagées et racontées par le corps à travers les générations. Elle trouve la danse dans l’endroit où l’intérieur et l’extérieur se rencontrent, où le traditionnel et le contemporain dialoguent, et dans la rencontre entre l’intime et le collectif. Creatrix est né d’une invitation à co-créer un duo de danse avec sa mère, Hala, médecin, professeure de sciences et mère de trois enfants, qui n’a pas de formation en danse. Dans ce processus, elles dansent à travers leur généalogie dans une tentative de découverte de soi et de l’autre en rencontrant ceux et celles qui les ont précédés. À l’aide de jetons, de photos et de lettres transmis de génération en génération, elles réfléchissent à leurs passés, origines et situation actuelle. Elles visitent la maison, qu’elles ont quittée, en se remémorant fluidement des souvenirs et la vivacité de leurs enfances.

natsumi sophia bellali

Natsumi Sophia Bellali est née à Tiohtià:ke /Montréal d’une mère japonaise et d’un père marocain. Elle a gradué de The Ailey School à New York où elle a cultivé son admiration et son respect envers la danse moderne, ainsi que pour d’autres styles que la ville lui a apportés. Elle a performé avec MICHIYAYA Dance et Ping Chong + Company, et a été danseuse double pour le Mark Morris Dance Group. Bellali utilise chaque plateforme qui lui est offerte comme vaisseau pour partager les merveilles de ces origines; allant de courtes pièces pour des compétitions, à des productions à plus grande échelle, à sa propre œuvre Salam Tata présentement en création. Elle partage sa pratique davantage en enseignant dans des centres du bien-être, des studios de yoga, des écoles pré-professionnelles, ainsi qu’en soutenant des athlètes d’autres disciplines à travers la danse. 

C’est quoi être enfant d’immigrants à Montréal? Salam Tata illustre cette identité si unique et complexe. À travers des conversations téléphoniques avec une tante, cette œuvre aborde des thèmes allant de la beauté, le marriage, la religion à la féminité. Salam Tata compare les attentes qu’ont la famille au Maroc avec la réalité et les dilemmes qu’elle fait face dans son quotidien à Montréal, par les moyens de la danse et le théâtre.

nicole jacobs

Membre de la Première nation de Curve Lake et artiste de la danse établie à Montréal, Nicole Jacobs a suivi une formation en ballet, en jazz, en claquettes, en acrobatie et en théâtre musical avant d’obtenir un baccalauréat en danse contemporaine et une mineure en psychologie de l’Université Concordia. Nicole est une danseuse et une animatrice expérimentée en contact improvisation, ayant étudié intensément cette forme de danse en voyageant, en enseignant et en participant à l’organisation de festivals de contact improvisation en Inde, en Thaïlande, au Portugal et en Allemagne. Nicole a participé à de nombreux projets en tant qu’interprète et animatrice au Québec avec Theatre Junction, St. Ambroise Montréal Fringe Festival, Take Up Space Dance, Chantiers Jeunesse et Le Gros Orteil. Son répertoire d’enseignement comprend le développement d’ateliers qu’elle a animés chez BIGBANG, au studio Extravadanse, au Collège Sainte Anne et dans le cadre de formations privées. Elle développe également des classes de danse accessibles pour les populations neuro-diversifiées qu’elle a partagées à travers le Canada et l’Angleterre. Les recherches actuelles de Nicole se concentrent sur les points de rencontre entre la danse contemporaine, le travail au sol, l’acrobatie et l’interprétation. Elle s’intéresse à la fusion des disciplines et s’inspire de sa formation en théâtre et en arts du cirque pour créer des œuvres de nature expérientielle et poétique.

Crédits photo: Robert-Majewski

marbella carlos + chloé seyrès

Marbella Carlos et Chloé Seyrès forment le collectif d’arts de la scène Kozmic Joy, un collectif qui s’attache à fusionner les pratiques interdisciplinaires et à mettre en valeur les formes d’art et les artistes marginalisés.

Marbella Carlos (alias Joyrider) est une artiste interdisciplinaire née à Manille, aux Philippines. Dans sa pratique, elle utilise le burlesque pour explorer son expérience en tant que Canadienne racisée. Son travail lui a valu de nombreuses récompenses et performances, notamment le Bagel Burlesque Festival, Fierté Montréal 2019, Teaser Festival en Nouvelle-Orléans. Elle a été lauréate de la catégorie Best Debut au plus grand concours burlesque du monde, le Burlesque Hall of Fame de Las Vegas.

Chloé Seyrès (alias Kozmic Skater) est une danseuse de roller queer française. Ancienne athlète de haut niveau, 4 fois championne du monde et ex-membre de 2 équipes nationales, elle est aujourd’hui artiste de mouvement et coach. Elle s’est produite dans des cabarets, des événements d’entreprise et des festivals, ainsi qu’à l’écran en faisant de la capture de mouvement pour le jeu vidéo Rollerchampion. Elle a été danseuse de soutien pour Les Chanteurs Masqués de TVA, et dans des vidéos musicales pour The Sloe Gin Fizz, Raphaël Dénommé et Mike Clay. Plus impressionnant encore, elle a été engagée par le Cirque Éloize, Montréal Complètement Cirque et Fierté Montréal 2022 pour faire valoir ses talents.

tondóa

Depuis l’année 2016, cinq individus passionnés par les traditions de leur pays ont décidé de commencer un projet de danse. Après avoir obtenu de l’expérience dans d’autres contextes artistiques, l’envie de faire les choses différemment leur a permis de se lancer sur un chemin  inconnu. Tondóa fut un laboratoire expérimental qui brisait les conventions d’une compagnie artistique de folklore de projection. Des réflexions sur la gestion, la création d’œuvres et même la vision de nos danses traditionnelles ont été mises de l’avant avec une ouverture d’esprit inédite de la part des membres.

Durant les années de développement, l’organisation a mis sur pied des balises pour définir une façon de créer. Celle-ci devait tenir en compte du respect des traditions colombiennes tout en les faisant évoluer. Les danseurs ont donc partagé leurs connaissances non seulement de la danse, mais aussi de leurs expériences personnelles. L’âge, le genre, l’orientation sexuelle ou même l’origine devait devenir la force du groupe.

Aujourd’hui, Tondóa se définit comme une compagnie de danse de recherche et création qui nous permet de revenir aux racines tout en faisant des liens avec le contexte actuel. Comme communauté d’apprentissage, nous voulons créer un espace sécuritaire pour les échanges, les idées et le progrès pour ainsi partager avec la communauté notre vision de l’art du mouvement.

Pour l’année 2021, une restructuration du groupe est mise de l’avant pour la création de deux divisions, soit professionnelle et semi-professionnelle, avec des objectifs différents mais complémentaires pour répondre aux besoins des danseurs et du projet. 

 

sophia wright

Sophia Wright (elle) est une danseuse, chorégraphe et créatrice basée à Tio’tia:ke / Montréal et travaille actuellement au sein d’un collectif avec l’artiste de danse et de théâtre, Alida Esmail. L’approche artistique de Sophia est nourrie par le désir de réunir plusieurs pratiques et communautés ensemble. Originaire de la ville de Calgary, Sophia a obtenu son baccalauréat en danse contemporaine à l’Université Concordia, et elle a continué ses études en Médiation culturelle à l’Université Sorbonne Nouvelle à Paris, France. C’est aussi là-bas qu’elle est devenue un membre actif de La Main, un collectif multidisciplinaire qui réunit des artisans, artistes et techniciens autour de créations communes. C’est à Paris toujours que Sophia développe un lien avec la communauté Sourde au travers d’une collaboration interculturelle et multilingue qu’elle cultive encore aujourd’hui. En parallèle de sa carrière en danse, Sophia approfondit son apprentissage en ferronnerie avec pour objectif d’intégrer à l’art de la scénographie des éléments de sculpture pour de futurs projets.

Crédit de photo: Alexandre Quillet

tondóa

Depuis l’année 2016, cinq individus passionnés par les traditions de leur pays ont décidé de commencer un projet de danse. Après avoir obtenu de l’expérience dans d’autres contextes artistiques, l’envie de faire les choses différemment leur a permis de se lancer sur un chemin  inconnu. Tondóa fut un laboratoire expérimental qui brisait les conventions d’une compagnie artistique de folklore de projection. Des réflexions sur la gestion, la création d’œuvres et même la vision de nos danses traditionnelles ont été mises de l’avant avec une ouverture d’esprit inédite de la part des membres. Les membres principal de Tondóa se constitue: Daniel Diaz, Nicole Speare, Camila Petro, Juan Sebastien Hoyos, et Milena Yanes. 

Durant les années de développement, l’organisation a mis sur pied des balises pour définir une façon de créer. Celle-ci devait tenir en compte du respect des traditions colombiennes tout en les faisant évoluer. Les danseurs ont donc partagé leurs connaissances non seulement de la danse, mais aussi de leurs expériences personnelles. L’âge, le genre, l’orientation sexuelle ou même l’origine devait devenir la force du groupe.

Aujourd’hui, Tondóa se définit comme une compagnie de danse de recherche et création qui nous permet de revenir aux racines tout en faisant des liens avec le contexte actuel. Comme communauté d’apprentissage, nous voulons créer un espace sécuritaire pour les échanges, les idées et le progrès pour ainsi partager avec la communauté notre vision de l’art du mouvement.

Pour l’année 2021, une restructuration du groupe est mise de l’avant pour la création de deux divisions, soit professionnelle et semi-professionnelle, avec des objectifs différents mais complémentaires pour répondre aux besoins des danseurs et du projet.

alida esmail

Née à Burlington, Ontario, Alida Esmail (elle) est une danseuse et artiste de théâtre basée à Tiotia:ke/Montréal. Elle est diplômée d’un baccalauréat en danse contemporaine de l’Université Concordia et un certificat en mouvement des arts et médias mixtes du Centre Attakkalari en Inde, et une maîtrise en sciences de la réadaptation de l’Université de Montréal. Elle a également suivi une formation en danse de salon internationale et en danse latine qu’elle utilise actuellement pour développer et faire connaître Liquid Lead Dancing, une approche non genrée de la danse en couple. Son identité en tant que Canadienne musulmane de deuxième génération, bilingue anglophone et femme de couleur vivant dans le climat sociopolitique du Québec inspire la mise en scène de son travail chorégraphique. En cherchant à trouver un sentiment d’appartenance, elle a également commencé à découvrir les souffrances inexprimées, les effacements, les traumatismes et les privilèges de sa généalogie ancestrale, passant de l’Inde à l’Afrique et au Canada.

Elle a récemment créé un collectif avec Sophia Wright et, avec le soutien de l’Alliance, elles établissent une collaboration avec l’artiste Sourde de théâtre Hodan Youssouf, afin de découvrir sa relation avec les thèmes susmentionnés. Le collectif a également été soutenu par le Plateau Mont-Royal, le Conseil des arts de Montréal, le Théâtre aux Écuries, la Maison de la culture du Plateau Mont-Royal et PTC (Playwrights Theatre Centre) Vancouver. À côté de sa carrière d’interprète, Alida est également impliquée dans des recherches innovantes sur les arts et la santé, qui ont été publiées dans des revues scientifiques à comité de lecture réputées.

 

Credit de photo: Douglas Rideout 

⇒ http://www.alidaesmail.ca/

hoor malas

Hoor Malas est lauréate de l’accompagnement jumelé avec le Conseil des Arts de Montréal en danse pour 21-22.

Hoor Malas est une artiste de danse et de mouvement, elle vient de Syrie et s’est récemment installée à Montréal.

Elle a débuté à l’âge de huit ans à l’école de ballet de Damas. Elle a obtenu son baccalauréat en danse de l’Institut supérieur des arts de Damas-Syrie en 2007 et son diplôme en danse contemporaine de la Northern School of Contemporary Dance, Leeds-UK en 2008.

A son retour d’Angleterre, Hoor a enseigné les techniques de danse contemporaine pendant dix ans au Conservatoire d’Art de Damas.

Elle a commencé à chorégraphier en 2014-15. 

Dans ces créations, Hoor plonge dans des questions sociales influencées par des expériences personnelles. Certaines de ses créations chorégraphiques : Regression (2016), Three Seconds (2018), Hanging (2019), Dust (2020-21) et sa nouvelle pièce solo If my body had a name sont des œuvres en cours.

https://hoormalas.com/

nasim lootij

Chorégraphe, interprète, enseignante et notatrice Laban, Nasim Lootij a quitté l’Iran en 2006 pour étudier la danse à Paris. Depuis 2014 elle vit et travail à Montréal où elle a cofondé le collectif Vâtchik Danse avec Kiasa Nazeran, dramaturge et docteur en théâtre. 

Leurs sources d’inspiration : l’art et l’histoire sociopolitique de l’Iran, les courants modernes du débutdu vingtième siècle, entre autres l’expressionnisme allemand. 

Leurs créations : Moi-Me-Man (2017), La Chute (2019), L’Inconsistance (En cours). Cette dernière est soutenue par le programme d’Alliance de MAI, la Dance-Cité, la maison de la culture Plateau-Mont-Royal et José Navas/Compagnie Flak.