zahra buali

Peintre, graveur, sculpteur et céramiste. Du figuratif à l’abstrait, en passant par les techniques mixtes, elle travaille avec une approche à plusieurs niveaux. Zahra est d’origine arabe/persane et vit et travaille à Montréal. Elle est la fondatrice de l’Atelier Inana, où elle continue à créer et à enseigner l’art. Elle est titulaire d’un BFA de l’Université Concordia (1996), Montréal, Canada, et d’un B.Sc. de l’Université d’Arizona (1983), Tucson, Arizona, États-Unis. Elle combine médiums et techniques, défie les frontières et superpose des couches de formes, de couleurs et d’espace. Son travail est fortement lié à sa recherche constante d’identité, d’histoire culturelle et d’influences. Ses œuvres sont exposées localement et internationalement, et font partie de collections publiques et privées au Bahreïn, au Canada, en Chine, en Égypte, en Iran, en France, au Royaume-Uni, aux Émirats arabes unis, en Espagne et aux États-Unis. Une liste partielle : Musée de l’imprimerie de Shen Zhen, Shen Zhen, Chine, Bibliotheca Alexandrina, Alexandrie, Egypte, Fondation Almansouria, Jeddah, K.S.A., & Hozeh Honari, Téhéran, Iran.

Zahra a participé à plusieurs résidences d’artistes internationales et à des ateliers au Canada, aux États-Unis, en Espagne, en Chine, en Jordanie, en Iran, au Bahreïn et au K.S.A. Son projet consistera en 16 œuvres d’art et une installation vidéo, autour du thème du déplacement et du ré-enracinement. Deux triptyques sont au centre du projet : un triptyque mural à trois panneaux et un triptyque en céramique. Les 14 autres pièces sont des peintures et des techniques mixtes, dont les dimensions varient de (40 x 54 cm) à (212 x 102 cm). La vidéo, d’une durée d’environ 5 à 8 minutes, emmènera le spectateur dans un voyage viscéral à travers le processus de destruction des œuvres d’art créées et de recréation à partir de la destruction. 

marc-alain félix

Marc-Alain Félix est un artiste-peintre canadien d’origine haïtienne, résidant à TioTia:Ke/Montréal. L’artiste concentre ses efforts sur l’être humain. Il traite l’ensemble de ses relations, ainsi que les enjeux de notre société. Il décrit aussi l’impact des influences de la culture populaire sur notre quotidien. Dans son travail, il utilise des couleurs éclatantes et des traits outranciers. Il peint sur le coup de l’impulsion par une approche intuitive. Ses œuvres constituent une fusion d’art figuratif et abstrait, qui reflète son imaginaire et ses perceptions de notre époque. Marc-Alain veut transmettre des sentiments au public, il veut lui offrir quelque chose à regarder dont il se souviendra. Parfois disproportionnés et dynamiques, dans le but de leur donner une plus grande intensité expressive, les personnages sont placés en avant-plan dans ses œuvres. Naviguant entre réalité et imaginaire, il fait parler ses toiles à travers des signes et des symboles.

Dans le cadre du programme Alliance, Marc-Alain Félix vise à améliorer son plan de communication afin de créer des liens significatifs avec de futurs collaborateurs-trices, tels que des responsables de galeries, des curateurs-trices ainsi que des commissaires. L’artiste sera accompagné l’équipe en mentorat du MAI, ainsi que par un réseau de partenaires pour la rédaction de projets et le développement professionnel dans le milieu de l’art visuel.

Crédit de photo: @noiremouliom

jongwook park

Jongwook Park, artiste originaire de Corée du Sud, aborde le dessin comme un outil fondamental de sa pratique. En l’utilisant comme une voix, tout en traitant des éléments picturaux issus de divers référents culturels, comme des peintures populaires coréennes et des romans graphiques, il tente de découvrir le traitement unique du dessin au trait pour ses œuvres dans des formats plats, dimensionnels et en mouvement. Son travail a été présenté dans des expositions et des publications au Canada, aux États-Unis, en Finlande, en Corée du Sud et au Japon. Il aura une exposition solo à la Maison de la culture de Pointe-aux-Trembles en mars 2023. Son projet Breathing Words consiste à développer des compétences artisanales avec l’argile pour créer une série de sculptures en céramique qui seront recouvertes de mots et d’images éparses. À travers ces formes symboliques, il souhaite explorer les conditions de déplacement émotionnel et créer un paysage surréaliste pour échapper aux sentiments négatifs.

reihan ebrahimi

Reihan Ebrahimi est née en Iran et est une céramiste basée à Tiohtiá:ke/ Montréal. Elle à immigré au Canada en 2015, et elle à obtenu son baccalauréat en beaux-arts en céramiques en 2020 de l’Université de Concordia. L’objectif de sa pratique artistique et de ses œuvres est la notion de l’identité culturelle, la mémoire et la perturbation sociale. La récréation est l’approche principale dans le travail à Ebrahimi. Sa pratique de recherche est nourrie par l’interaction de sa pratique en studio, ses expériences personnelles et la recherche des objets historiques. 

Ebrahimi est la cofondatrice et co-commissaire de Nowruz Projects, un collectif multiculturel qui organise des événements centrés sur la rite initiatique de Nowruz en Asie occidentale.  Ce projet est développé autour de la thème ‘’le rituel est un espace pour la renaissance, de retrouvaille et l’appréciation de la diversité culturelle’’. 

jongwook park

Né en Corée-du-Sud, Jong Wook Park est diplômé un maîtrise en communication et design de l’Université Sangmyung (Seoul) et un diplôme en animation des arts et design du Collège LaSalle (Montréal). Le choix de vivre dans un pays étranger l’a forcé à sortir de sa zone de confort psychologique, un forme de dépaysement qui l’a amené à réexaminer objectivement ce qui lui était familier. Son travail artistique s’inspire des pratiques artistiques traditionnelles tout en adoptant de nouvelles techniques, et se caractérise par son traitement unique du trait au dessin. Son travail était présenté en expositions et publications à Montréal, Toronto, Vancouver ainsi qu’ en Corée-du-Sud, le Japon et les États-Unis.

⇒ https://jon-p.weebly.com/

hea r. kim

Née en Corée du Sud, l’immigrante canadienne Hea R. Kim explore les superpositions de techniques artistiques dans les textiles et les sculptures. Visuellement inspirées par son héritage coréen, les explorations de Kim partagent des éléments de souvenirs d’enfance et d’imagination. Grâce à son instruction formelle en Corée du Sud et ses études approfondies sur les processus matériels et l’art contemporain à Montréal, Kim cherche à visualiser la période innocente où les journées sont remplies de possibilités infinies, d’indulgences et de rêves. Kim a exposé ses œuvres à travers le Canada et le Corée-du-Sud. En 2019, elle a eu une exposition solo de son projet Vomiting Flowers au MAI. La même exposition sera présentée à la Galerie Eastern Edge à St-John dans la province de Terre-Neuve en mars 2022.

tanha gomes

L’artiste visuelle et travailleuse culturelle Tanha Gomes est la lauréate de l’Accompagnement jumelé 2020-2021 du PWM + MAI pour artistes* intéressé.e.s par une collaboration avec un.e conseiller.ère dramaturgique

Tanha Gomes a travaillé dans plusieurs centres d’artistes et galeries d’art à Montréal. Depuis 2011, elle participe à des initiatives qui font découvrir l’art à des personnes de tous âges.

Née dans une famille multiculturelle au Brésil, elle a déménagé au Canada à l’adolescence et vit depuis entre ces deux mondes. Son expérience de l’immigration l’amène à explorer les liens entre le déplacement, la mort et la mémoire. Fascinée par les traces de l’histoire personnelle sur les corps et les trajectoires des gens, elle utilise la photographie pour mener des explorations intimes et délicates de l’identité. Elle cherche à créer des œuvres contemplatives en utilisant le temps comme matière première, souvent avec de longues expositions qui exigent que les corps restent immobiles. Les images de Tanha sont marquées par un aspect performatif, par de simples empreintes ou une promesse de mouvement. Récemment diplômée d’une maîtrise en éducation des arts, elle aspire à développer sa pratique artistique autour de l’identité culturelle.

Crédit photo : Daniele Barroso

 

 

diane hau yu wong

 

Diane Hau Yu Wong est la lauréate de l’accompagnement jumelé articule + MAI pour commissaires 2020-22.

Habitant les territoires non cédés des Salish de la côte et le territoire de Tiohtiá: ke, Diane Hau Yu Wong est commissaire émergente et historienne de l’art. Elle a obtenu un baccalauréat en histoire de l’art de l’Université Concordia en 2018. Sa pratique de commissaire et ses recherches reposent en grande partie sur son expérience en tant qu’immigrante de deuxième génération et sont imprégnées de l’intersection entre les identités communautaire et diasporique. Dans le cadre de l’accompagnement jumelé articule+ MAI pour commissaire, Diane se penche sur le futurisme numérique comme voie de réinvention d’un monde meilleur et d’une solidarité durable entre les communautés noires, autochtones et racisées à travers la technoculture et la fiction spéculative. Elle a récemment commissarié l’exposition des diplômé-e-s du Centre A en 2019 intitulée (dis)location (dis)connect (dis)appearance, portant sur la perte des langages, des traditions et des cultures dans la communauté diasporique.

Ce partenariat est financé dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel de Montréal par la Ville de Montréal et le gouvernement du Québec, ainsi que par le Conseil des arts du Canada » avec les logos du MAI et de la ville de Montréal.

 

soroush aram

Soroush Aram est le lauréat de l’accompagnement jumelé Mandoline hybride + MAI pour artistes 2020-21. C’est un artiste visuel multidisciplinaire iranien œuvrant à Montréal. Après avoir terminé une formation en Beaux-Arts à l’Université de Téhéran en 2002, Soroush développe une esthétique particulière axée entre le dessin et l’art performatif, jonglant entre images du passé et rêves d’avenir. Sa pratique est diffusée et reconnue en Iran depuis 2010. Aujourd’hui, la carrière artistique de Soroush se déroule principalement au Canada, où il intègre progressivement les différentes sphères de l’art contemporain québécois, en participant à expositions, résidences, ateliers et programmes d’accompagnements (DAM ; Montréal en Arts ; SKOL ; Montréal Arts Interculturels). Dans le cadre d’Alliance, le projet que Soroush déploie est intitulé Réminescence. Explorant les traces du passé et de la mémoire, ce projet se décline à travers une série de dessins portant sur des objets récupérés provenant de l’industrie musicale, ainsi qu’une performance et des vidéos issues d’entrevues que l’artiste réalisera.

Ce partenariat est financé dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel de Montréal par la Ville de Montréal et le gouvernement du Québec, ainsi que par le Conseil des arts du Canada » avec les logos du MAI et de la ville de Montréal.