tam khoa vu

Le Centre PRIM et le MAI s’unissent pour offrir un accompagnement jumelé à long terme à un artiste souhaitant expérimenter et développer ses compétences afin de créer une œuvre dans le domaine des arts médiatiques. Le PRIM met à la disposition de l’artiste ses installations et équipements de tournage pour la production d’œuvre d’art audio et vidéo, documentaire ou fiction. L’artiste sélectionné aura l’opportunité de présenter son travail au MAI dans le cadre de la programmation officielle de la saison 23-24.

Tam Khoa Vu est un artiste basé à Tiohtià:ke/Montréal . Son travail remet en question les représentations communes des identités vietnamiennes et vietnamo-canadiennes, tout en déployant de façon ludique des espaces abondants de possibilités et de nuances. Il utilise diverses formes d’arts visuels et numériques, sa pratique aborde les thèmes de la production, du pouvoir, de la représentation et de l’identité en explorant les nuances de l’espace hybride, third space,  résultant de l’expérience diasporique entre le Vietnam et le Canada.  

L’artiste a présenté publiquement des œuvres dans les cadres suivants : MAI- Projet Justice (2022), ARTCH Emerging Artists Exhibition (2021), Eastern Bloc (2016). Il a été récipiendaire de subventions d’organismes et d’institutions de financement tel que : OBORO (2022), CALQ (2022, 2021) et MAI (2022). En 2017, il a terminé son BFA à l’Université Concordia en Design and Computation Arts.

zahra buali

Peintre, graveur, sculpteur et céramiste. Du figuratif à l’abstrait, en passant par les techniques mixtes, elle travaille avec une approche à plusieurs niveaux. Zahra est d’origine arabe/persane et vit et travaille à Montréal. Elle est la fondatrice de l’Atelier Inana, où elle continue à créer et à enseigner l’art. Elle est titulaire d’un BFA de l’Université Concordia (1996), Montréal, Canada, et d’un B.Sc. de l’Université d’Arizona (1983), Tucson, Arizona, États-Unis. Elle combine médiums et techniques, défie les frontières et superpose des couches de formes, de couleurs et d’espace. Son travail est fortement lié à sa recherche constante d’identité, d’histoire culturelle et d’influences. Ses œuvres sont exposées localement et internationalement, et font partie de collections publiques et privées au Bahreïn, au Canada, en Chine, en Égypte, en Iran, en France, au Royaume-Uni, aux Émirats arabes unis, en Espagne et aux États-Unis. Une liste partielle : Musée de l’imprimerie de Shen Zhen, Shen Zhen, Chine, Bibliotheca Alexandrina, Alexandrie, Egypte, Fondation Almansouria, Jeddah, K.S.A., & Hozeh Honari, Téhéran, Iran.

Zahra a participé à plusieurs résidences d’artistes internationales et à des ateliers au Canada, aux États-Unis, en Espagne, en Chine, en Jordanie, en Iran, au Bahreïn et au K.S.A. Son projet consistera en 16 œuvres d’art et une installation vidéo, autour du thème du déplacement et du ré-enracinement. Deux triptyques sont au centre du projet : un triptyque mural à trois panneaux et un triptyque en céramique. Les 14 autres pièces sont des peintures et des techniques mixtes, dont les dimensions varient de (40 x 54 cm) à (212 x 102 cm). La vidéo, d’une durée d’environ 5 à 8 minutes, emmènera le spectateur dans un voyage viscéral à travers le processus de destruction des œuvres d’art créées et de recréation à partir de la destruction. 

emilio wawatie

Emilio Wawatie est un Algonquin-Anishnabe de Kitigan Zibi et de Barrier Lake, au Québec, et est musicien, cinéaste, chercheur et éducateur. Né à Maniwaki et élevé à Anishnabe Aki dans le parc Laverendrye, en Abitibi et à Gatineau, il réside maintenant à Moniak, où il étudie à l’Université Concordia en musique et en études autochtones. Emilio a commencé son voyage musical quand il a découvert à jouer de la guitare à l’âge de 12 ans grâce à l’influence de son grand-père et a poursuit sa passion pour la musique et ses études de la guitare classique à l’âge de 22 ans. C’est au Collège Cambrian qu’il commence à construire sa fondation musicale et reçoit une formation de guitare classique avec Mathew Gould et Alan Yzereef, où il prépare, organise et donne un récital de fin d’études. Au cours des dernières années, le travail d’Emilio s’est orienté vers la recherche et la création en mettant l’accent sur la musique algonquienne et les styles artistiques des pratiques traditionnelles et contemporaines. Il travaille actuellement sur son premier EP en tant qu’artiste avec InPath et compose pour la guitare classique.

auro moura

Auro Moura est un chanteur-compositeur et éducateur de musique qui travaille dans le domaine de la musique depuis près de 20 ans. Il est titulaire d’une maîtrise en musique et d’un diplôme en éducation musicale de l’Université fédérale de Paraná (Curitiba, Brésil) ainsi que d’un diplôme en production audiovisuelle de l’Institut Grasset (Montréal). Auro a une longue et éminente carrière d’éducateur musical. Il est actuellement cofondateur du programme Les Brasileirinhos et directeur musical du « Choeur Scénique Brésilien », tous deux à Tiohtià:ke /Montréal. 

En tant que chercheur, Auro a publié dans des congrès et symposiums au Brésil, en Italie, au Canada et dans des magazines spécialisés dans l’éducation. Il a publié le livre « Making Music with Children », actuellement en 3e édition.

En tant que musicien, il a composé et interprété de la musique pour 4 albums, 1 EP et 1 DVD. Outre ses projets personnels, Auro travaille comme compositeur de chansons et de bandes sonores pour des projets destinées aux enfants, des courts métrages et de la publicité. 


Site web : www.auromoura.com

f.k.a. art club

Bio Collectif F.K.A. Art Club 

Favielle Petit Clair, Kathleen Charles et Awa Banmana forment le collectif nouvellement fondé : F.K.A. Art Club. Dans une relation de co-conspirateur, les artistes tracent des similitudes entre l’héritage haïtien de Fav et Kat et l’héritage sénégalais d’Awa. Ensemble, ils forment un puissant collectif d’artistes axé sur la manière dont l’expression créative multidisciplinaire peut être utilisée pour renforcer la résilience et la résistance de la communauté face à l’oppression systémique, pour les personnes qui vivent à l’intersection de la violence raciale et homophobe. 

Née en France, l’artiste hispano-sénégalaise Awa Banmana est une artiste afropéenne Queer émergente. Son travail s’articule autour de la pluridisciplinarité. En 2020, Banmana a participé à la création de la fresque Black Lives Matter « La Vie des Noir.e.s Compte » et a été sélectionnée pour être en résidence pour le magazine Moebius. Le clip vidéo de Banmana « KICKER », coréalisé avec le musicien Kaya Hoax, a également été présenté au Melbourne Midsumma Festival 2021. 

Favielle « Fav » Petit Clair, est une femme queer d’origine haïtienne. Ayant grandi dans une ville aussi riche et surpeuplée sa proximité avec les gens et les liens sociaux qu’elle a formés ont teinté son approche de l’art. Avec une pratique artistique afrocentrique, Favielle a obtenu sa première exposition en 2017 pour FOVA pendant le Mois de l’Histoire des Noirs. 

Kathleen Charles est une écrivaine haïtienne queer, chanteuse, performeuse, thérapeute en formation et organisatrice communautaire. Leur poésie explore le pouvoir que l’art a de guérir les communautés. Leur art, qu’il s’agisse de musique ou de poésie, est fait pour se guérir et guérir les autres en fournissant une imagerie validate pour traverser les traumatismes de l’oppression systémique.

sophia wright

Sophia Wright (elle) est une danseuse, chorégraphe et créatrice basée à Tio’tia:ke / Montréal et travaille actuellement au sein d’un collectif avec l’artiste de danse et de théâtre, Alida Esmail. L’approche artistique de Sophia est nourrie par le désir de réunir plusieurs pratiques et communautés ensemble. Originaire de la ville de Calgary, Sophia a obtenu son baccalauréat en danse contemporaine à l’Université Concordia, et elle a continué ses études en Médiation culturelle à l’Université Sorbonne Nouvelle à Paris, France. C’est aussi là-bas qu’elle est devenue un membre actif de La Main, un collectif multidisciplinaire qui réunit des artisans, artistes et techniciens autour de créations communes. C’est à Paris toujours que Sophia développe un lien avec la communauté Sourde au travers d’une collaboration interculturelle et multilingue qu’elle cultive encore aujourd’hui. En parallèle de sa carrière en danse, Sophia approfondit son apprentissage en ferronnerie avec pour objectif d’intégrer à l’art de la scénographie des éléments de sculpture pour de futurs projets.

Crédit de photo: Alexandre Quillet

rouzbeh shadpey

Rouzbeh Shadpey est un artiste et musicien basé à Tiohtiá:ke / Mooniyang / Montréal, travaillant à travers le son, l’écriture et la performance. Sa pratique et sa pensée sont formées par son parcours universitaire en médecine, psychiatrie et musique, par l’expérience vécue d’un corps faillible et par la profonde sagesse de sa grand-mère Nargues. Sa recherche artistique actuelle explore les grammaires décoloniales de la maladie ainsi que la blancheur de l’écoute acousmatique. Sa musique, sous l’identité GOLPESAR, est parue sur l’empreinte Opal Tapes.

⇒ http://www.rouzbehshadpey.com/

noelia pacheco-bascopé

Basée à Tiohtià:ke | Montréal, Noelia est une artiste interdisciplinaire qui puise dans les récits personnels et collectifs afin de questionner le monde dans lequel elle vit. Ancrée dans une perspective décoloniale sont travail prend les formes d’installations, d’art vidéo et de performances où elle aborde des questionnements identitaires tout en tenant compte des contextes politiques et sociaux qui y sont intrinsèquement liés. Les relations que l’on entretient avec ce que l’on considère comme un.e autre sont un élément central dans ses recherches. Dernièrement, elle porte un intérêt marqué au sujet des expériences migratoires de personnes ayant immigré récemment au Québec (depuis les années 1970). Elle est particulièrement intéressée par les parcours migratoires des personnes invisibilisées et la pérennité de leurs histoires à travers le temps. L’intérêt envers ces récits naît d’une profonde quête identitaire où elle retrace les trajectoires migratoires de ses ascendants. Dans le cadre du programme Alliance, elle souhaite investiguer les contextes politiques, sociaux et personnels qui forment des conditions de marginalisation et d’intersectionnalité chez ces vécus pluriels. 

lenore claire herrem

Lenore Claire Herrem est une artiste multidisciplinaire de Saskatoon qui est basée à Tio’Tia:Ke/Montréal depuis 2013. Elle a obtenu une formation dans les arts de la scène et est titulaire d’un baccalauréat en théâtre et arts vivants de l’Université de Saskatchewan. Elle travaille actuellement dans une variété de formats numériques, notamment l’animation, les séries web, le portrait et la conception graphique. Precious Puppies  est l’un des grands projets en cours, qui comprend une série animée, une marque de vêtements, des zines, des autocollants et d’autres produits artisanaux. En 2018, cette série à démarré sous la forme des mini-épisodes expérimentaux, et en 2020 Lenore à produit la première saison de l’émission. Elle est présentement en production avec la deuxième saison avec le soutien du programme Alliance. The Sandy Bridges Show est un autre projet polyvalent de Lenore réalisé comme une série de web et diffusion en direct. Sandy Bridges est un alter-égo de Lenore depuis 2009. Notamment cette personne suit les rôles de animatrice, comédienne d’humour, coach de vie et encore plus. Lenore est une organisatrice des événements communautaires et en 2015 elle est cofondatrice de Taking What We Need. Taking What We Need est un collectif informel géré par des bénévoles voué à aider les femmes trans, les personnes trans féminines (AHAN) et personnes bi-spirituelles à obtenir ce dont elles ont besoin grâce à un financement discrétionnaire. Cette organisation communautaire organise des collectes de fonds pour la communauté trans féminine à faible revenu de Montréal.

Crédit photo: Sarah Rainville   

⇒ https://www.lenorech.ca/

hea r. kim

Née en Corée du Sud, l’immigrante canadienne Hea R. Kim explore les superpositions de techniques artistiques dans les textiles et les sculptures. Visuellement inspirées par son héritage coréen, les explorations de Kim partagent des éléments de souvenirs d’enfance et d’imagination. Grâce à son instruction formelle en Corée du Sud et ses études approfondies sur les processus matériels et l’art contemporain à Montréal, Kim cherche à visualiser la période innocente où les journées sont remplies de possibilités infinies, d’indulgences et de rêves. Kim a exposé ses œuvres à travers le Canada et le Corée-du-Sud. En 2019, elle a eu une exposition solo de son projet Vomiting Flowers au MAI. La même exposition sera présentée à la Galerie Eastern Edge à St-John dans la province de Terre-Neuve en mars 2022.