omaagomaan

© Phoenix Rising Studio

Fier·ère Anishinaabe de la Première Nation Grassy Narrows, Waawaate Fobister est dramaturge, interprète en théâtre et en danse, chorégraphe, producteur·trice et professeur·e. Iel a été récipiendaire de nombreux prix Dora. Dans Omaagomaan, l’artiste travaille avec le son, le mouvement, la danse et le conte pour incarner Omaagomaan, un être deux-esprits non-binaire de la cosmologie et du savoir anishinaabe, qui représente la terre tout comme les toxines nocives que les humains y ont fait pénétrer. Les Omaagomaan incarnent tout à la fois la beauté (onishishin = beauté) et la laideur (maanaadizi = laideur). Fobister effectue un rapprochement entre cette collision du beau et du laid et la résilience du peuple Anishinaabe qui doit recoudre les morceaux fracturés des paysages empoisonnés par le mercure.


Conversation après spectacle le 9 février animée par Dominique Ireland.
La discussion après spectacle est offerte en anglais et ASL.
Deux interprètes ASL seront également présent·es avant et après la représentation.


crédits

Interprète: Waawaate Fobister
Conception de costume: Sage Paul
Conception éclairage: Pierre Lavoie
Direction de répétition: Carlos Rivera Martinez
Conception sonore: Marc Merilainen
Direction original: Troy Emery Twigg
Direction de l’édition 2022: Patti Shaughnessy
Consultant en Anishinaabe et en clown: Don Kavanaugh

creatrix

L’artiste visuelle et danseuse Mona El Husseini s’intéresse à la façon dont les histoires sont racontées, transmises et partagées à travers le corps, de génération en génération. Où nous rencontrons-nous ? Où et comment nous séparons-nous les un·es des autres ? Et comment donner voix à un passé commun ? Duo entre El Husseini et sa mère, Hala Farahat, Creatrix entrelace improvisation, interprétation gestuelle, danse Baladi égyptienne abstraite, et art du conte. Mona est artiste, alors que sa mère Hala, qui n’a pas été formée en danse, est médecin, professeure de sciences, et mère de trois enfants. Là où ces univers opposés se rencontrent, toutes deux cherchent le dénominateur commun afin de relier la science, l’art, la maternité et la filiation, au passé comme au présent.

Une série d’œuvres d’art visuel intitulée Family Portraits, réalisée par Mona El Husseini, sera exposée au café-bar du MAI avant et après chaque représentation. L’exposition sera accompagnée d’un zine qui sera vendu sur place.

→ After Party Creatrix
2 décembre – 20h30
Pour célébrer l’aboutissement de plus de trois ans d’élaboration artistique et, surtout, une première mondiale au MAI, Mona et Hala invitent chaleureusement les spectateurs, les amis et la famille à se joindre à elles pour une célébration au café-bar du MAI à l’issue de la dernière représentation, le 2 décembre. La soirée comprendra toutes les chansons que Hala voulait inclure dans le spectacle, mais qui ont finalement été réservées pour les échauffements des répétitions. Venez danser sur les chansons préférées de Hala, assemblées par la talentueuse Lara Barazi.


revue de presse →

City News Montreal
Bible Urbaine
CBC Let’s Go

 

 

 

 

 

crédits

Interprètes: Mona El Husseini, Hala Farahat
Chorégraphie: Mona El Husseini
Conception d’éclairage: Nien-Tzu Weng
Musique: Wael Kodeih + Love & Revenge
Consultante en dramaturgie: Fatma Sarah El Kashef
Consultante en costume: Sophie El-Assaad
Regard extérieur: Corinne Skaff

biographies des artistes

Mona El Husseini est une danseuse et une artiste visuelle qui vit entre Montréal et Le Caire. Elle a complété sa formation en danse au Cairo Contemporary Dance Center (CCDC) en Égypte et a étudié le commerce international et la danse contemporaine à l’Université Concordia.

Mona chorégraphie et interprète ses propres projets artistiques, elle collabore avec d’autres artistes en tant que chorégraphe et interprète, et elle enseigne également la danse contemporaine, la barre et le pilates. Ses pièces ont été présentées en Égypte, en Allemagne, en Italie et au Canada.

Mona travaille actuellement sur Creatrix, un duo de danse avec sa mère, et sur Family Portraits, une série d’art visuel et un mémoire graphique dont la première aura lieu au MAI (Montréal, Arts Interculturels) en 2023. Elle développe également Monday or Tuesday, un solo de danse, et Rabbet Manzel // House Goddess, une série d’art visuel – tous deux présentés au festival upRising Up dans les Pouilles, en Italie, en 2022. En 2018, Mona a joué un rôle dans When Arabs Danced, un documentaire de Jawad Rhalib présenté au TIFF et à la FIFA, et en 2022, elle a été l’actrice principale de Gigi et de Mango, deux courts métrages de la réalisatrice Randa Ali. La même année, elle chorégraphie Mama, une pièce de théâtre de Nathalie Doummar, qui est présentée au Théâtre Duceppe et au Festival Juste Pour Rire à Montréal.

Dans son processus artistique, Mona va au-delà de la danse et trace le fil qui relie les différentes formes d’art qu’elle pratique, notamment les arts martiaux, les arts visuels et l’écriture. Elle s’intéresse à la façon dont les histoires sont transmises, partagées et racontées par le corps à travers les générations. Elle trouve la danse dans la rencontre entre l’intime et le collectif, le traditionnel et le contemporain, et dans l’espace où l’intérieur et l’extérieur se rencontrent.

Hala Farahat est professeur de biologie à Montréal, au Canada. Après avoir abandonné sa carrière médicale pour élever ses enfants, elle a occupé divers postes d’enseignement et d’administration dans des écoles internationales aux Émirats arabes unis, en Égypte, en Ontario, au Québec et, plus récemment, à New York. Elle a obtenu un baccalauréat en éducation à l’Université d’Ottawa et une maîtrise en technologie de l’éducation à l’Université Concordia. Entre autres choses, elle est une ardente défenseuse de la mise en œuvre de la technologie pour promouvoir des stratégies pédagogiques et améliorer l’engagement des étudiants en créant des classes inversées et un apprentissage basé sur des projets. Elle est une fervente praticienne de l’union des mondes de l’art et de la science, à la fois dans ses salles de classe et à l’extérieur.

 

les formes qui nous traversent (suspendu pour une durée indéterminée)

Johanna Moya

 — Cette performance est suspendue pour une durée indéterminée. Consulter les dernières mises-à-jour de MAI en lien avec la COVID-19. — 

Les formes qui nous traversent ressuscite une trentaine de carnets de bord écrits à la main durant un long enfermement. Ce ciné-concert imaginé et porté par la poète de spoken word Hoda Adra, lui fait prendre la scène après son départ d’une fictive Brumanie – où des boules roses dans les gorges étouffent les voix. S’inaugure alors une première parole, vacillant entre timidité, autocensure, séduction, humour, maladresse, honte, urgence, satire… comme si elle apprenait à marcher. Et tout à coup, l’apparition mystérieuse d’une forme rose fluo: le fantôme-écrivain Ghostwriter. La nuit, il hante la cuisine et remplit des pages de théories existentielles. L’écriture vécue comme pouvoir de rapatriement de soi, partagée comme acte de résistance.

Hoda Adra est récipiendaire du Programme Alliance du MAI (Montréal, arts interculturels).

Produit avec le soutien de la ville de Montréal et le gouvernement du Québec, ainsi que par le Conseil des arts du Canada dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel de Montréal

tuning in

© Meags Fitzgerald

Co-présentée avec le MAI, Tuning In est une série commissariée de trois nouvelles courtes pièces audio écrites par des femmes dramaturges canadiennes. Tuning In s’attaque aux thèmes du déni, de la peur et du soin. Les trois dramaturges explorent des perspectives qui reflètent à la fois des réalités personnelles, mais aussi les vérités qui nous unissent. La série appelle à questionner l’expérience humaine et les manières dont la société nous façonne.

 

Pour plus d’information: www.imagotheatre.ca/tuning-in-fr

Aucune réservation de billet n’est nécessaire.

Le livestream sera disponible à partir du lien ci-dessus pendant les journées de la diffusion.

 

 

jogging

Jogging
© Marwan Tahtah

Hanane, une femme quinquagénaire fait son jogging quotidien dans les rues de Beyrouth pour lutter contre l’ostéoporose, l’obésité et la dépression. Tout en courant, elle revisite ses rêves, ses désirs, ses désillusions. Les effets de cette routine quotidienne sont contradictoires ; elle stimule dans son corps deux hormones : la dopamine et l’adrénaline qui, tour à tour, se révèlent destructives et constructives au sein d’une ville qui détruit pour construire et construit pour détruire. Seule en scène, Hanane, la femme et la mère, dévoile son identité en incarnant différents visages de Médée. Comédienne, auteure, et activiste culturelle, Hanane Hajj Ali est une figure éminente dans la scène culturelle et artistique libanaise.

white [ariane]

White Ariane
© Bas de Brouwer

ARIANE est la fille que Nancy (une Sud-Américaine) n’a jamais eue. Nancy écrit un journal pour ARIANE pendant qu’elle grandit en son sein, sans savoir qu’elle attend plutôt un garçon. Vingt-huit ans après avoir donné naissance à cet enfant, Nancy traverse l’Atlantique pour révéler à son fils l’existence de ce journal. À partir des mots du journal de sa mère, ARIAH LESTER (Lester Arias), compose des chansons et crée une sorte d’entre-deux : laideur et beauté, féminité et masculinité, lumière et ténèbres, concert et théâtre, opéra et burlesque, ARIANE / LESTER / ARIAH.

red(z) maid(z) (annulé)

Red(z) Maid(z)
© Ashley Bomberry

L’œuvre Red(z) Maid(z) se déroule dans un pensionnat où des enfants anishinaabes bispirituels ont recours à leur imagination queer pour mettre en scène la violence sadique dont ils sont quotidiennement victimes. Leur jeu de rôle perd peu à peu son innocence pour se transformer en véritable plan de meurtre. Inspiré par la pièce Les Bonnes de Jean Genet, l’œuvre en langues ojibwée et anglaise reprend possession des formes coloniales d’une perspective autochtone vertement autonomiste. Prenant le contrôle de la trame narrative, les enfants traduisent les mauvais traitements subis dans leur propre langage, laissant toute la place à l’innocence, à l’imagination et à la résilience de la jeunesse autochtone. Les dramaturges primés Waawaate Fobister et Jesse Stong font appel à l’absurde, à la physicalité et au jeu pour véhiculer les thèmes autrefois abordés par Genet – servitude, oppression et revanche – sur fond de la violence coloniale ayant marqué Turtle Island.

fragments d'ana

Fragments d'Ana
© Adriana Garcia-Cruz

Fragments d’Ana est une célébration de la vie et de la mémoire. À mi-chemin entre réalité et fiction, le spectacle explore la solitude avec délicatesse et poésie, tout en faisant appel à notre capacité de connexion. L’œuvre nous plonge dans l’intimité d’Ana, un personnage qui se bat avec douceur contre l’oubli. Le microcosme de sa maison invite à une réflexion sur le passage du temps, l’amour et l’inévitabilité de la mort. Fidèle à sa démarche interculturelle, Ligia Borges – cofondatrice du Théâtre de l’intime – signe ici une mise en scène qui fait place à la rencontre et où s’entremêlent les langues, de même que les mémoires.

real's fiction\dissonant_pleasures

Cette danse est une chanson que nous entonnons pour être ensemble. Cette chanson est délibérément simple, de sorte à ouvrir l’accès au corps le plus musicalement timide. Elle nous permet de nous écouter mutuellement et de trouver, par l’entremise du chant, l’équilibre entre union et unité : « à quel point pouvons-nous être proches sans pour autant fusionner en un tout »?

Cette salle attend que nous parlions. Elle capture nos murmures et nos secrets et les redistribue ailleurs et tout près. Ces planches nous invitent à mentir. Cette œuvre est presque réelle. Le monde que nous recherchons n’est pas pour nous.

camille : un rendez-vous au-delà du visuel

Camille : un rendez-vous au-dela du visuel
© Laurence Gagnon Lefebvre

Dans cette œuvre immersive qui n’implique pas la vision du spectateur, le public suit le protagoniste d’une peine d’amitié dans une traversée d’émotions et de souvenirs où l’intime est tangible. Conçue pour un public vivant en situation de handicap visuel, cette expérience multisensorielle, accessible à tous, est un espace de découverte qui invite à la rencontre de manière franche et sensible. Artiste interdisciplinaire montréalaise, Audrey-Anne Bouchard s’inspire de son handicap pour développer une nouvelle forme artistique. Elle allie une réflexion sur l’expérience sensorielle en danse, amorcée à la maîtrise (Nice/Bruxelles), au développement d’une pratique en mise en scène.