the traces that remain

Image de l'exposition. Dans une ambiance sombre, quatre écrans de télévision sont alignés et projettent une lumière blanche. De part et d'autre, deux lumières de bureau orange encadrent les écrans. Au-dessus des télévisions, un plus grand écran affiche des formes grisâtres aux allures futuristiques.
© Po B. K. Lomami, aksanti 33 (part 2.01), 2023

The Traces That Remain porte sur les après-coups. L’exposition se demande : quelle sorte de séquelles demeurent dans le corps et l’esprit à la suite des évènements marquants qui nous ont affecté ? Sommes-nous les seul.e.s touché.e.s ? Comment ces traces se manifestent-elles une minute, un an après, durant une vie ? Sont-elles toujours évidentes, deviennent-elles souvenirs ou cauchemars ? Sont-elles toujours matière à créer de l’expérience, de la résilience ? The Traces That Remain regroupe des artistes qui réfléchissent à ce qui demeure après les faits / l’effet.

Shaya Ishaq amorce ces questions par son intérêt pour la liminalité dans les rites de passage ; Po B K Lomami fabrique une expérimentation intime pour interroger ce qu’il reste du deuil ; Zinnia Naqvi montre les marques laissées par les institutions qui choisissent de ne pas supporter les minorités visibles ; et Lan Florence Yee s’intéresse aux pénibles conséquences qui suivent des situations difficiles. Dans Les traces qui restent, ielles explorent également la forme que peuvent prendre les archives et ce(ux) qui les contiennent.

commissaire: eunice bélidor

artistes: Po B. K. Lomami + Zinnia Naqvi + Shaya Ishaq + Lan Florence Yee


Heures d’ouverture prolongées le 30 + 31 mai jusqu’a 20h.
Une nouvelle œuvre s’ajoute à l’exposition du 30 mai au 1er juin, le film miss nothing that flies or swims de naakita f.k. À découvrir dans le théâtre du MAI lors des heures d’ouvertures de l’exposition.


 Conversation avec les artistes Shaya Ishaq, Po B K Lomami, Zinnia Naqvi et Lan Florence Yee animée par eunice bélidor
3 mai 18h30
En anglais et ASL

inscription


→ Visite guidée de l’exposition avec eunice bélidor
8 mai 17h30
En français, pour le milieu culturel, travailleur·euses culturel·les et commissaires.

inscription

hybrid condition

Trois portraits de Tam Khoa Vu sont disposés côte à côte en format paysage. Chacun sur fond bleu, on voit de gauche à droite : Tam portant une camisole blanche et un chapeau beige ; Tam portant une camisole blanche, une casquette et un drapé qui ne laisse voir que ses yeux ; Tam portant un chandail noir à col en V et une casquette noire.
© Tam Khoa Vu

Dans Hybrid Condition, l’artiste vietnamo-canadien Tam Khoa Vu explore l’hybridité culturelle grâce à des installations vidéo et sonores en puisant dans un mélange d’images personnelles, contemporaines, et d’images d’archives. Le travail de Vu est ludique, voire espiègle, et cherche à créer des espaces d’abondance, de potentialité et de nuance en regard des enjeux de représentation propres aux identités vietnamiennes liminales. Les images, qui soulignent les identités et la diaspora vietnamiennes, permettent à l’artiste de creuser jusqu’aux racines culturelles et ethniques des identités nationales pour remettre en question l’hégémonie occidentale et son influence sur le Vietnam, les vietnamien·nes et l’identité vietnamo-canadienne, et ainsi de naviguer dans un « tiers espace » diasporique entre le Vietnam et le Canada.

Vernissage : 29 février de 17h – 20h avec musique de Transpacific Express + Mollygum

crédits

Jacob Payne Barber, montage vidéo (HC003)
Ngo Kim Thanh, composition audio (HC003)
Nguyễn Vũ Trụ, contribution artistique (HC003)
Dennis Nguyễn, contribution artistique (HC003)
Liam O’ Keefe, rédaction (HC003)
Barry Williams, captation vidéo (HC003)
Fan Wu, rédaction (HC003)
Nikki Celis, rédaction (HC003)
Francis Goodship, équipe d’installation de Hybrid Condition
Myles Perkins, équipe d’installation de Hybrid Condition
Maka Ta, équipe d’installation de Hybrid Condition
Josh Holung, équipe d’installation de Hybrid Condition
Lam Dam, équipe d’installation de Hybrid Condition
Taylor Smith, équipe d’installation de Hybrid Condition
Rachel Nam, composition audio (HC002)
Anita Hwahmee Joh, rédaction (HC002)
Warren Goodwin, montage vidéo (HC002)


→ Visites guidées par l’artiste Tam Khoa Vu le samedi 9 mars à 14h (anglais) et 16h (français).
Entrée libre- inscription requise ici


→Visites commentées par Marguerite Chiarello les samedis 16, 23 et 30 mars à 15h (français).
Entrée libre- aucune inscription requise.

driving in palestine

© Rehab Nazzal

Rehab Nazzal est une artiste interdisciplinaire d’origine palestinienne basée à Montréal, qui travaille avec une diversité de médiums pour traiter des effets dévastateurs de la violence coloniale sur le peuple palestinien, son territoire et sur les êtres qui y vivent. Driving in Palestine est une installation multimédia qui combine photographie, vidéo, son et impression afin d’offrir un aperçu des structures israéliennes de ségrégation, de confinement, de restriction et de surveillance des libertés de mouvement, proliférant en Cisjordanie occupée. Les images, captées à partir de véhicules en mouvement sur les routes palestiniennes entre 2010 et 2020, interrogent les rapports entre la suppression et l’incapacitation des peuples autochtones, et les tentatives d’expropriation et de destruction de leur territoire. Le travail de Nazzal nous révèle un régime qui surveille, étouffe et contrôle la mobilité palestinienne à l’intérieur de son propre territoire, tout comme au-delà. Nazzal invite l’auditoire à être témoin des manifestations de ce régime : Mur de l’apartheid, points de contrôle militaires, clôtures, barrières, tours de contrôle et barrages routiers, des contraintes avec lesquelles le peuple palestinien a eu à vivre au cours des 70 dernières années.

 

→ Texte curatorial par Stefan St-Laurent

phosphos

Dans PHOSPHOS, le concepteur d’éclairage, artiste visuel et éducateur montréalais Paul Chambers cherche à réimaginer l’utilisation de l’éclairage dans les arts de la scène. Remettant en question les codes de la pratique théâtrale, Chambers crée des installations lumineuses qui interrogent notre perception de la lumière lorsque nous y sommes immergé·es. PHOSPHOS fait place à un éclairage tangible et communicatif, en créant une expérience haptique qui place l’auditoire dans un espace faiblement éclairé où sa vision est accrue, le rendant plus vulnérable et réceptif et lui donnant accès à des changements très subtils. Un espace dans lequel nos yeux questionnent la légitimité de ce que nous voyons. Cette installation d’arts visuels / espace immersif sera activée par des artistes de différentes disciplines, en collaboration avec le MAI.

 

Une production du collectif CHA

Entrée libre

Du mardi au samedi de 12h à 18h.