deciphers

© Maya Yoncali

Deciphers est une performance physique de Naishi Wang et Jean Abreu qui combine des aspects de la danse folklorique chinoise, des danses brésiliennes, du spoken word, du souffle, et de l’encre sur papier. Les deux artistes partagent un même souci des connexions corporelles qui lient l’immigration et la traduction, cette dernière considérée comme un phénomène linguistique central de l’expérience immigrante. En tant que co-performeurs et chorégraphes, Wang et Abreu font de la scène leur toile vierge, privilégiant des mouvements improvisés et crus, afin de mettre en lumière le corps, conçu comme fondement de la communication et du sens. 

crédits

Interprètes et conception de costumes: Naishi Wang + Jean Abreu
Dramaturge: Guy Cools
Conception de scène: Ivy Wang
Direction Technique: Emerson Kafarowski
Conception d’éclairage: Lucie Bazzo
Regard extérieur: Ginelle Chagnon
Consultant en accès: Zed Lightheart
Photos et film: Maya Yoncali
Gestion: Michael Peter Johnson, Robert Sauvey, Dance Umbrella of Ontario

remerciements

Deciphers bénéficie du soutien du Visiting Dance Program du National Arts Centre, du Harbourfront Centre et du Fonds de création à petite échelle du Réseau CanDanse.

Le développement de Deciphers au Royaume-Uni a bénéficié du soutien financier de Arts Council Englant National Lottery Project Grant et du Haut-commissariat du Canada. Remerciements particuliers à la Towner Gallery Eastbourne, le conseil municipal d’Eastbourne et Take the Space.

omaagomaan

© Phoenix Rising Studio

Fier·ère Anishinaabe de la Première Nation Grassy Narrows, Waawaate Fobister est dramaturge, interprète en théâtre et en danse, chorégraphe, producteur·trice et professeur·e. Iel a été récipiendaire de nombreux prix Dora. Dans Omaagomaan, l’artiste travaille avec le son, le mouvement, la danse et le conte pour incarner Omaagomaan, un être deux-esprits non-binaire de la cosmologie et du savoir anishinaabe, qui représente la terre tout comme les toxines nocives que les humains y ont fait pénétrer. Les Omaagomaan incarnent tout à la fois la beauté (onishishin = beauté) et la laideur (maanaadizi = laideur). Fobister effectue un rapprochement entre cette collision du beau et du laid et la résilience du peuple Anishinaabe qui doit recoudre les morceaux fracturés des paysages empoisonnés par le mercure. 

flesh and sound

Flesh and Sound remet en question la façon dont l’art vivant entre en relation avec son auditoire. Cette nouvelle création conçue par Paco Ziel et Bernardo Alvarado Rojas débute par une installation conçue par Siam Obregón afin d’induire un état d’écoute et de pleine conscience chez l’auditoire, avant de mener à une performance. Intégrant l’étude sonore d’instruments pré-hispaniques – soutenus par des technologies contemporaines et par des vibrations kinétiques et acoustiques tirées du corps humain – l’œuvre invite à se distancier des façons occidentales d’analyser, de sentir et de percevoir le son, en posant à chacun·e la question suivante : Comment écoutez-vous ? Appuyés par une conception sonore à 360 degrés, les performeurs déclenchent des mouvements par la perturbation, la réaction ou l’amplification. La chorégraphie et la composition sonore sont une seule et même chose, et les mouvements, inspirés par des images de créatures liées à la cosmologie mexicaine pré-hispanique, véhiculent des échos du passé dans le présent.

Interprètes en rotation: 

8 nov → Paco Ziel + Bernardo Alvarado Rojas
9 nov → Rachelle Bourget + Bernardo Alvarado Rojas
10 nov → Isabel Cruz + Rachelle Bourget
11 nov → Isabel Cruz + Paco Ziel

crédits

Co-créateurs : Siam Obregón, Bernardo Alvarado Rojas, Paco Ziel.

Interprètes : Rachelle Bourget, Isabell Cruz , Bernardo Alvarado Rojas, Paco Ziel

Conseiller artistique : Ami Shulman

Regard extérieur : Diana León

Direction visuelle, conception d’installation artistique et scénographie : Siam Obregón
Conception sonore: Eric Saucke-Lacelle
Direction technique: Benoit Larivière
Conception d’éclairage: Benoit Larivière
Conception de costumes: Camille Thibault-Bédard

Photo officielle : Damian Siqueiros

graveyards and gardens

© David Cooper

Graveyards and Gardens – une installation performative créée et interprétée par la compositrice Caroline Shaw et la chorégraphe Vanessa Goodman – met en scène la beauté de la mémoire du corps, tout en interrogeant l’intimité entre notre environnement et le corps. Cette œuvre théâtrale immersive s’intéresse à la mémoire en tant que processus de reconstruction plutôt que récapitulation exacte d’événements précis. En intégrant et accueillant les diverses élaborations, distorsions et omissions de la mémoire incarnée, les artistes créent des systèmes de performance génératifs; une sorte d’« album vivant » qui se déplie et se replie sans cesse sur lui-même.

Avertissement de déclencheur: légère présence de lumières stroboscopiques

crédits

Co-créatrices/ interprètes/ conception des décors: Vanessa Goodman / Caroline Shaw
Conception des costumes: Vanessa Goodman
Productrice artistique: Hilary Maxwell
Conception sonore: Kate De Lorme/Eric Chad
Directeur technique et concepteur d’éclairage: James Proudfoot
Vidéo: David Cooper
Agent de tournée: Brent Belsher

dead (annulée)

© Märta Thisner

Force mythique en danse depuis plus de deux décennies, le duo Beauty and the Beast (Amanda Apetrea et Halla Ólafsdóttir) présente DEAD. Une danse dystopique pornographique fusionnant avec de la poésie, de la musique, la beauté des ténèbres, l’entre-deux et le dévoilement des réalités internes et externes. L’exploration de la sexualité, du corps et du genre à travers une esthétique métal, évoquant l’univers de la sorcellerie, convoque tour à tour des moments surprenants de tendresse et des voix de démon. Le pouvoir de la chair et de la luxure, qui peut soulever des montagnes selon le duo, devient une arme. La pièce fait appel au consentement conscient du public. 

Oubliez Madonna, Prince, Elvis, Beyoncé, Whitney et Britney. Halla et Amanda n’ont jamais eu besoin de leurs noms de famille et maintenant elles s’attaquent aux plus grands mononymes de l’histoire et vous époustouflent.

hotter than a pan (annulée)

© Elise Rose

Faisant appel à une trame sonore conçue par Danielle Brathwaite-Shirley, cet assemblage de danse, de textes et d’actions s’efforce de développer une esthétique de mélancolie et d’aliénation. Celle-ci n’est pas un inhibiteur politique, mais un nexus où une poétique radicale peut proliférer et être légitime. La création va au-delà d’une politique d’identification essentialiste en puisant dans le courant de fonds, l’émotionnel, l’affectif, le non-narratif, le non-linéaire et ce qui met en mouvement. S’efforçant d’amplifier et de maximiser le pouvoir du corps marginal, ce solo expérimente avec les ontologies Noires et Queer. 

Basé-e à Londres au Royaume-Uni, Malik Nashad Sharpe est chorégraphe, performeur-euse et conseiller-ère en mouvement.

 

real talk # 2.0: vectors of adverse desires (annulée)

© Yvonne Portra

Party en boîte à plusieurs étages, manifestation introvertie, concert de popsicle timide, sieste extrême, installation-conférence sur la fausse fourrure, cercle de guérison. Real Talk # 2.0 traite d’écologies érotiques et de dramaturgies opaques en matière de sexe. Faisant appel à l’esthétique queer de boîte de nuit, à la pulsation, au traum-ah et à la collaboration avec l’invisible en tant que source primaire de mouvement dans l’espace, cette création pose la question suivante :  « Au lendemain d’une rupture, comment prenons-nous soin de la blessure? » La musique house palpitera à travers l’espace, se transformant en direct en bain de son temporel et révélant des messages subliminaux de ce qui est en jeu pour nous tous et toutes, encore et encore, seul-es et ensemble.

Chorégraphe, artiste de performance et guérisseur-euse, estrella/x est afro-guatémalien-ne et queer. Né-e dans le New Jersey (territoire Lenage), iel vit actuellement à San Francisco (en territoire Ramaytush Ohlone). 

 

babylift (annulée)

© Orfeas Skutelis

Les collages multimédias fragmentés d’Anh Vo sont imprégnés par la terreur et le plaisir des hantises érotiques. Portant le nom d’une évacuation massive d’enfants du Sud-Vietnam vers les États-Unis en 1975 qui a résulté dans la mort de 78 d’entre eux en raison d’un accident aérien, BABYLIFT s’attaque aux séquelles de la guerre du Vietnam (autrement dit la guerre de résistance contre l’Amérique impérialiste). S’efforçant de transformer une histoire masculiniste linéaire en la rendant queer, Vo puise également dans les mémoires culturelles du Mouvement des droits civiques, dans les fantasmes étasuniens en matière de liberté des années 1960 et dans l’activisme de gauche actuel.

Anh Vo est chorégraphe, interprète, théoricien-ne et activiste.  Vietnamien-ne, iel est basé-e actuellement à Brooklyn aux États-Unis.

gender diasporist (annulée)

© Karl Cooney

Gender Diasporist correspond à la mise en oeuvre anticoloniale d’un refus actif. Cette performance interdisciplinaire se penche en direct sur la demande de citoyenneté polonaise faite par Tobaron Waxman, en tant que personne transsexuelle d’ascendance juive. Refusant le caractère colonial de la « loi du retour » en Israël, ainsi que le colonialisme intrinsèque à la citoyenneté canadienne, cette création constitue un acte de solidarité à l’égard aussi bien des LGBTQ+ que des activistes féministes en Pologne, tous confronté-e-s à une violence croissante. Alliant vidéo, photo, performance vocale et artéfacts, ce projet auto-ethnographique fait appel à ce que Waxman appelle « les savoirs transsexuels » afin d’examiner la manière dont les frontières et les concepts en matière de citoyenneté peuvent avoir des conséquences morales et éthiques sur les corps.

empty mountain (annulée)

© Victoria Hunt

 

… et dans cette forêt

           des multitudes

des multitudes de planètes qui tournent

 

et dans ces planètes

les vies les plus extraordinaires

d’êtres qui n’ont pas encore été

           imaginés par toi

 

empty mountain est une méditation, se remplir puis se vider, se superposer puis se défaire de ses couches. Un moment de repos, d’écho et d’abandon. En tant que membre du public, vous êtes invité-e à assister à la première partie, à la deuxième ou aux deux. Attendez-vous à de la lenteur, de l’espace, de l’expansion et du lâcher prise.

La pratique de Rajni Shah est axée sur l’écoute et la rencontre, qui constituent des actes créatifs et politiques pour iel. Rajni a invité les êtres pluriel-le-s Fili Apothicaire et Ses Seçkin Kaya Çınar pour faire et performer avec iel tout au long d’une année. Cette performance marquera la fin de ce processus.